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la politique des pires

29 juin 2005

la politique des pires

La politiques des pires

Je me suis toujours intéressé à la politique, sans doute parce que mon père ne parlait que de cela, mais aussi loin que remonte mes souvenirs, j’avais l’impression d’avoir compris ce que la politique m’apportait et m’apporterait plus tard.

J’ai débuté ma conscience avec De Gaulle lors de ses obsèques ; mon père adulait le guerrier, il exécrait le politique, il pleura discrètement et je vins vers lui pour le consoler, un papa cela ne pleure pas, lui pleurait un parent, peut être un père.

Je n’eus pas de souvenir précis de Pompidou, sauf de sa mort, et la dignité sur le visage de sa veuve dans un quelconque magazine. Mon mère aimait Pompidou, son coté rassurant sans doute, et puis il sortait de la banque Rothschild, et puis, il avait été un bon premier ministre notamment pour les petits commerçants.

Mon premier vrai souvenir c’était Giscard, car tous s’amusait à moquer sa faconde, et ses tics de langage. Il voulait se faire aimer du peuple, il aurait tout fait pour cela, il resta un monarque sanglé dans son accordéon .

Il avait à l’époque des divergences de vue avec un monsieur Chirac, l’énervé…l’évervant. Moi, je ne comprenais pas tout simplement qu’il était beau Chirac à cette époque, cela devait lui desservir face à Giscard, on explique la politique parfois simplement.

Exit Chirac, bonjour au meilleur économiste de France, que dis je du monde, Raymond Barre. Coluche disait que nous avions des politiques que le monde entier nous enviait mais dont personne voulait, cela est encore plus vrai aujourd’hui.

Le pressé s’empressa de fonder son parti : Le RPR, tous pour lui et lui avec lui. Le président fit de même, il ne faut pas se faire distancer et surtout les socialistes sont tellement nuls, sans parler des communistes staliniens, que de toute façon, la présidentielle de 1981 se ferait sans eux.

Mitterrand fut élu président en Mai 81, à la surprise générale surtout de la droite.

Je fais partie de cette génération Mitterrand, en 1981 j’avais 14 ans, je connaissais tout, je savais tout, je donnais mon avis sur tout, je ne connaissais pas encore Aznavour, mais il faut dire que je n’avais pas encore 20 ans. Ceci explique cela.

Avec le recul, j’ai un souvenir ému de cet homme, le florentin de mon père (je n’ai jamais su ce qu’il voulait dire par là) l’observatoire peut être, moi aussi j’aime bien la voûte céleste.

Ce président, je ne l’aimais pas comme politique, je l’aimais comme homme de lettres, il était brillant…comme les étoiles, il maniait les mots, il maniait l’humour, il maniait les gens. Plus il vieillissait, plus il se paraît de cet Hora dont se drape les vieillard, il eut été digne des agoras grecques, il eut été un tribun remarqué à Rome ; En France, il était un florentin, vil et parfois méchant.

Il nomma d’abord un copain comme premier ministre, c’est amusant comment l’ancien maire de Lille fut pris pour un sot à cette époque et pourquoi aujourd’hui, il est écouté comme un sage par ses pairs, l’expérience sans doute même si j’ai une petite idée.

Le plus jeune premier ministre lui succédât, le plus brillant, le meilleur d’entre nous ( ah non, c’est l’autre de l’autre camp çà), un premier ministre qui n’a pas une tète de jeune premier mais plutôt de vieux jeune, cela doit être la calvitie, remarquez aujourd’hui, il fait plutôt vieux beau. En fait, le problème de Fabius, c’est qu’il avait la tête de l’emploi quand il n’avait pas l’emploi  et vice et versa.

Le pressé parut assagi, enfin sur les photos de campagnes des législatives de 86, avec à ses cotés, une bande de jeunes loups prometteurs, l’avenir ne promet rien lui.

Un Ouvéa plus loin ou trop loin ou pas assez  tôt, tonton fut réélu dans un fauteuil, pardon un trône, n’est il pas le monarque absolu, ou dissolu, pauvre madame Mitterrand, les couleuvres que l’on doit avaler pour rester première dame de France, à défaut d’être  première dame de cœur .

Quelle vitalité notre président, on n’eut pas cru en le voyant grimper la roche de Solutré avec l’ami Jack.

Sa fille, son fils, ses veuves le pleurèrent comme la France, comme moi, mon père déboucha une bouteille, et le vent se chargeât de retirer le drapeau tricolore du cercueil, un signe sans doute.

Putain deux ans qu’il attendait, depuis que gorge profonde eut failli le coiffer au poteau, mais Chirac a la dent dure, la peau aussi, Balladur l’a mou mais fit taire ses partisans lors de la défaite, grand seigneur avec dans son ombre le maire de Neuilly qui se fit encore plus petit.

Enfin, il était là, GOOOL, enfin, après 81 et 88, il avait gagné, cela paie la ténacité et d’ailleurs la définition du mot a comme synonyme Chirac dans le petit Bob. On allait voir ce qu’on allait voir avec le meilleur d’entre nous aux manettes et les jupettes sur la photo de famille. Nous venions d’apprendre, pauvre hère que nous sommes, que nous étions malade, du moins que nous avions quelque chose de fracturé.

Moi, j’allais bien aussi car moi aussi, je venais d’être élu conseiller municipal, un triomphe, j’avais pas 29 ans.

J’avais un modèle qui venait d’être élu, la vie devant moi, je pouvais griller les étapes et être pressé à mon tour car devant moi, il n’y avait que des vieux.

Les vieux, ça part à la retraite sauf en politique, c’est même a cela qu’on les reconnaît, les hommes politiques.

La politique était pour moi une vraie passion, parce que j’aimais mon pays, parce que le métier paie bien et parce qu’on peut dire des conneries et que personne ne s’en aperçoive à part ma mère.

Je vais dire une évidence, mais qui peut en France prétendre faire de la politique ?

Les fonctionnaires qui s’ennuient tellement à leur bureau qu’il veulent nous faire partager leur expérience de la vie. (Je ferai un petit, tout petit paragraphe sur les fonctionnaires.), il y a les énarques et les sciences po ( les premiers commandent les seconds alors que cela devrait être le contraire et enfin les notables, cadres sup. sup., avocat, notaires, professions libérales, juges.

Les autres ne peuvent pas accéder à la politique, car on se coopte en politique.

Le notable qui a connu les sommets dans son métier rêve de rentrer en politique pour valoriser son cursus, et finir en beauté, l’énarque ne sait faire que cela et puis il sait tout sur tout, il est brillant aux finances et encore plus brillant à l’agriculture, nous avons au moins un exemple éminent.

Le fonctionnaire, lui il se met en réserve de l’état pour faire le bien de l’état, allez comprendre.

Moi, je ne suis ni fonctionnaire, ni énarque, ni notable alors a moins de coucher mais je suis hétéro et ils sont tous vieux.

On se coopte donc et on se reproduit surtout dans ce milieu : c’est étonnant la similitude que l’on rencontre entre la progéniture du show bizz, du sport, du cinéma et de la politique, à croire qu’il y a quelque chose de mieux que dans d’autres métiers pour que les rejetons veuille impérativement suivre les traces des parents.

Il faut croire que le talent est génétiquement transmissible, il n’y a qu’a voir travailler la suppléante de sarkosy à l’assemblée ou le fils dominati qui s’est pourtant rétamé dans le 16 ème.

Moi, sue nenni, je ne m’appelle ni fils de Juppé, ni fils de lang,  même si elle n’est pas dans ma poche, je sais elle était facile mais je ne suis ni intellectuel ni philosophe.

D’ailleurs, là aussi, si on l’est, on peut rêver du maroquin pour y déposer sa belle, de loin.

Bref, j’étais bourré de talents et surtout d’allant, mais cela ne suffisait pas et ne suffirait pas à monter les marches de la politiques.

J’ai essayé de m’acoquiner avec un député de gauche, moi qui était de droite, européen de surcroît moi qui me sens profondément antii-européen.

Je vais éviter de parler du premier mandat du premier édile de France, lui même était absent et ne s’en souvient pas ou alors c’est son conseiller en communication qui lui a conseillé de l’oublier et jacques Chirac a une faculté d’oubli extraordinaire en apparence.

Son second mandat a débuté par une réélection à la russe, normal pour quelqu’un qui a côtoyé Brejnev,  (pour les plus jeunes, le camarade Brejnev est à lire dans le nouveau dictionnaire du XIX ème siècle, Lénine réveille toi, ils sont devenus fous).

C’est un gars de chez moi qui est devenu premier ministre, mes parents étaient fiers, moi je me posais des questions :

Car tout de même, mener la barque de l’état à bon port, affronter les tempêtes économiques et sociales, rencontrer des gens lors de réunions internationales, c’est pas donner à tout le monde faut au moins être le meilleur d’entre nous pour cela, mais le meilleur d’entre nous c’est pas lui c’est l’autre et comme en plus Raffarin n’est pas droit dans ses bottes mais courbé dans ses vêtements  trop larges, idéal sans doute pour aller cueillir du café.

Arrêtons nous un instant sur la fonction de premier ministre, je lis çà et là : «  le premier ministre arbitre le budget entre les différents ministères, il a reçu a déjeuner le premier ministre du Zimbabwe, il a été négocier la vente de 10 airbus à Taiwan à moins que ce ne soient des frégate mais ce ne serait pas lui dans ce cas »

C’est énorme, moi pour exécuter le centième de sa tache, il me faudrait 10 vies en dormant une heure syndicale par nuit, alors comment fait il, comment font ils tous, sinon peut être beaucoup d’esbrouffe, car dire qu’on travaille ne veut pas dire que ce soit le cas mais cela fait mieux devant une caméra. Entendre un premier ministre devant une caméra de télévision déclarer que le gouvernement travaille, c’est la moindre des choses, c’est surtout du foutage de gueule.

Explication : Avez vous déjà entendu dire qu’un homme politique est mort à son travail, pis, vous souvenez vous d’avoir vu un président mourir, un premier ministre, un ministre mourir à 50 ans : jamais.

Il faut croire que cela conserve de travailler comme un dingue, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, de faire des déplacements tout autour du monde et de paraître frais devant une caméra, comment font ils ?

Notre président est revenu cramé de ses vacances à la réunion (10 heures de vol), il était le lendemain à lourdes pour voir le pape faire un malaise, puis il enchaîna avec la commémoration du débarquement en Provence le lendemain, Dites moi quel grand père de presque 74 ans est capable de faire cela , à moins d’être dopé qui sait.

Nos hommes politique immortels.

Et encore, nos actuels sont moins résistants que leurs aînés ; avant, ils pouvaient être maire, conseiller général, président d’une communauté de commune, député, ministre….., je plains le pauvre commis que devait jongler avec tous ses agendas de ce stakhanoviste du travail.

Comment font ils donc, les conducteurs de métros ont une retraite à 50 ans, la gauche a voté les 35 heures pour les français pour nous permettre de nous reposer plus ou mieux, nous profitons pour la plupart de 48 heures de repos hebdomadaires, nous travaillons tous en prenant 5 pauses café par jour et pourtant nous arrivons chaque matin au travail fatigué, et pas nos hommes politiques.

La politique cela conserve finalement, et en plus, a regarder paris Match, ils ont une vie de famille. Regardez le couple François et Ségolène, l’une est présidente de région et l’autre premier secrétaire de parti, ils ont des agendas déments l’un  et l’autre, ils se croisent dans des aéroports, des gares, des réunions, et pourtant ils ont fait 4 enfants, Chapeau bas, madame la ministre. Ou et quand ?

Je suis même sur qu’elle rentre chaque soir vers 19 heures pour préparer à manger, faire la vaisselle, border les enfants, les lever le matin, les emmener à l’école, assister au conseil des classes. Non, c’est pas comme cela ? Ah bon ?

Nos hommes et femmes politiques s’occupent de nous qui s’occupent d’eux. Avez vous déjà croisé un édile dans un supermarché, dans une station essence, chez le boulanger, chez le libraire voire dans la rue marchant, quidam, comme vous et moi.

Voyons, quand les voyons nous alors ? Facile, 6 semaines avant une élection, la durée d’un congé maternité, et dès que l’élection  accouche du résultat, notre politique disparaît d’un paysage commun à nos yeux : notre vie..

On ne le voit plus mais il est là partout : dans les médias, journaux écrits, télévision, j’oubliais, notre homme politique a également le temps d’écrire des livres, des recueils de poésie, des biographies.

Aux états unis, William Clinton a écrit un livre une fois le fardeau de sa présidence achevé, et Dieu sait, que son emploi du temps était au moins aussi chargé que celui de notre ministre de l’intérieur, et pourtant ce dernier prend également le temps d’écrire des livres mais lui pendant l’exercice de sa fonction. Trop fort.

C’est quoi la motivation pour faire de la politique ? Le souci d’aider son prochain, améliorer les lois et les rendre plus souples, préparer les jeunes générations a s’insérer dans notre mode de vie, préserver la paix, aider les pauvres, aider les riches, aider les vieux, les moins jeunes, les handicapés, les chômeurs, les grands, les petits, les hôpitaux, les malades, la machine s’emballe car la liste est impressionnante.

Vocation à tout cela ?

Ou bien, une fois élu n’avoir que comme seul objectif, se faire réélire ?

De quoi rêve sarkosy, de quoi rêve Chirac , de nous ? Si seulement, mais dans seulement, il y a seul et il y a ment, devinez qui est orphelin et qui ment.

Messieurs les politiques, je vous adresse une lettre ouverte : que ne nous prendriez vous pas pour des billes, des sots ? Vous voulez le pouvoir parce que le pouvoir vous octroi tout ce dont vos égos ont rêvés. On devrait vous parquer dans une réserve comme les indiens, et vous laisser entre vous, et voir comment, vous sortez la réserve de la crise, avec ou sans vous, bizarrement je suis sur que nous nous en sortirions avec ou sans les mêmes difficultés, il faudrait en prendre le pari. Parions ?

J’ai connu beaucoup d’hommes politiques, beaucoup trop sans doute.

Le pire chez eux est qu’ils croient à ce qu’ils disent, pas à ce qu’ils pensent, juste aux mots qu’ils claironnent dans les meetings. J’ai connu un homme politique en particulier dont le seul souci était sa réélection, il ne doit pas être le seul d’ailleurs.

En public, il était intarissable sur tout, n’importe lequel des sujets à sa connaissance, il avait un avis et le donnait. Ce qui ne finissait pas de m’étonner, c’était cette propension a répéter sans arrêt les mêmes mots, les mêmes idées à différents interlocuteurs, et cela avec une conviction dans ses idées sans faille.

J’ai été son attaché parlementaire quelques temps, suffisamment pour qu’il perde chaque élection auquel il se présentait. Je le suivait donc pour ainsi dire de très prêt, j ‘étais donc capable dès la première parole prononcée de réciter son monologue avec les intonations selon les circonstances.

Une fois son speech accompli, je voyais son sourire apparaître, celui que l’on fait lorsque l’on sait le devoir  accompli.

Ce qui était plus frappant encore, c’était ces vautours, bons à rien et prêts à tout, qui attendait le bon mot, qui acquiesçait le maître, qui reprenait les bons mots et les resservaient comme des paroles d’évangiles.

Ces gens décérébrés, obtus dans leurs convictions, ressassant le discours du père et vomissant ceux qui ne pensent pas comme eux, c’est à dire bien.

Ce député recevait en moyenne 50 appels jours : les amis, les maîtresses, les fans, les autres ; il a perdu les élections municipales de 2001 ; croyez moi, dès le lendemain, plus personne ne le connaissait, une sorte d’amnésie collective , c’est la seule fois où j’ai été triste pour lui. Lui savait accepter les revers de la médailles.

Il savait comme dit le dicton en politique, que tant qu’un politique n’est pas enterré, il n’est pas mort.

Il savait donc que très bientôt, d’autres cancrelats s’agglutineraient à ses basques, chacun s’évertuant à faire partie des hommes du premier cercle, et chacun allant de sa tirade pour savoir depuis combien de temps, il connaissait son meilleur ami, son ami de toujours…d’hier.

Moi, je l’ai quitté simplement : un jour que je me regardais dans mon miroir de salle de bains, (cela faisait des mois que je n’osais plus me voir), je me suis trouvé sale, très sale, et les bains ne suffiraient pas à me rendre propre, car mon ame était salie définitivement.

Il faudrait interdire aux hommes politiques d’en faire.

La première fois que j’ai rencontré un militant communiste, j’ai cru être revenu 70 ans en arrière, au temps de  « la classe ouvrière, le  front populaire, et le président Lebrun »: l’hirsute était barbu, des vêtements d’un autre age identique au discours qu’il répétait comme un leitmotiv (mot russe comme le grand frère) en gueulant.

Le but d’un communiste lorsqu ‘il parle est de toujours parler plus fort que son interlocuteur, de ne jamais arrêter le débit de sa voix et surtout de couper la parole de l’autre pour qu’il ne sache plus, ce qu’il voulait dire.

Le communiste est contre, tout contre tout, il est pour ses idées forcément novatrices, je me gausse d’entendre des communistes « rénovateurs » voire progressiste.

Sans rire, un communiste progressiste ! s’il vous plait ami lecteur, lorsque vous lirez cette phrase, dites la sans pouffer, c’est difficile, vous verrez.

Le communiste est l’ami des ouvriers, des pauvres, des exclus, des parias. Il apparaît, dit que le parti est derrière lui, donc derrière vous, il vous met la main sur l’épaule et puis sans va, le sourire du devoir accompli.

Le pauvre lui reste pauvre, le parti communiste n’a pas d’argent, mais il prodigue des conseils.

On pourrait faire un parallèle entre le communiste athée et le curé, allez y réfléchissez et souvenez vous du jeu des différences dans votre prime enfance.

Le communiste croit dans la révolution prolétaire, il ne le dit plus, cela ferait peur, mais il espère toujours en trotsky, et s’il osait en Marx, pas Groucho, l’autre.

Il hait le patron, qui lui s ‘en fiche, il hait le capital, la propriété, saint tropez mais il aime le loto, les vacances collectives, le goulag, et revendiquer. Camarades !!!

Prenez un  discours de Thorez, celui qui a  refusé la conscription en 40 pour aller passer des vacances en URSS et qui est devenu ministre sous De Gaulle dès la libération, je suis sur que le nain de jardin pourrait aujourd’hui, refaire ce discours sans renier l’ancien secrétaire général : Progressistes je vous disais.

Les communistes ont été contre tout : La France avant 41, avant que les nazis n’envahissent l’URSS, contre la guerre en Indochine mais pour la guerre de Corée, contre la guerre d’Algérie mais pour le rétablissement de la paix en Hongrie et en Tchécoslovaquie, contre le Vietnam mais pour la libération de l’Afghanistan (la première), bref le parti communiste a été de toutes les luttes, les vraies, celles dont il faut être.

Ce sont des héros. Personne n’a le droit de dire ne contraire, surtout le communiste version 2004 pèse environ 3% des votes, c’est donc devenu une espèce protégée, par qui je sais pas, mais on ne peut plus tirer dessus.

Il y a une autre race de communiste qui exècre la première, je veux parler de l’extrême, de la ligue, de la lutte, de ces mouvances révolutionnaires, qui eux prônent la révolution, la vraie.

Haro sur les bourgeois, les patrons, les nantis, les salauds de capitaliste.

Cette extrême est redoutable, elle s’est dotée du yin Laguillier et du yang Besancenot : Le bon et la brute, la passionaria  et  l’ami ricoré.

Cette association, aucun responsable marketing ne l’aurait renié, résultat, elle dit toujours autant de connerie mais il est là pour adoucir les mots.

Elle éructe quand il explique, elle refuse de voter Chirac et lui sourit.

L’idéologie est la même que lorsque Trotsky s’est fait dessoudé en Amérique du Sud, on ne change pas une théorie qui gagne, à ne plus être connu.

Les socialistes sont la version light des communistes, ils chantaient l’internationale un temps mais ce temps là est révolu.

Les socialistes sont propres sur eux, le discours est consensuel, le costume bien taillé, et les idées « progressistes ».

Le socialiste a fait ses classes à l’ENA avec les autres, mais comme il y avait trop de monde à droite, il est passé à gauche, sans l’arme, mais avec la rose entre les dents, genre signal sans la blancheur.

Le socialiste est proche des fonctionnaires dont il est issu et des classes moyennes, dont il aspire a ne pas devenir.

Le socialiste à des projets quand il ne gouverne pas et des idées quand il gouverne, ce n’est pas la même chose, car les idées c’est pour plus tard, il faut que cela mûrisse longtemps, longtemps.

Aujourd’hui, ils se cherchent un héritage, Mendés France ou Mitterrand, mais depuis que le retraité de l’Ile de ré a souhaité un droit de regard sur Mitterrand , les socialistes tournent en rond et leurs universités d’étés se passent à la rochelle, tout à coté de chez Sylvianne, la philosophe de l’autre.

Remarquez moi qui connaît très bien cette île, c’est idéal pour jouer les érudits au milieu des pécheurs.

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